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Louise, l'atelier
21 août 2009

Journal de vacances (Récit, 15)...sur 15...voilà, c'est fini..

Châteaux de sable. Et châteaux en Espagne ? Sable trop sec et pâtés ratés. Châteaux tout de même ! Coquillages sur les tours…Paroles et promesses. Tenues, non tenues, rompues. De part et d’autre. Brisures, ruptures, éclats. Réconciliations parfois. La vie est ainsi faite, il faut y croire, et espérer encore, tenir ce que l’on peut tenir et qui mérite de l’être.

 

Soleil, pluie, marée haute, marée basse, et les mouettes qui se posent. Ici, par-dessus tout, j’aime les GRANDES marées. Celles qui font que la mer monte, monte, presque jusqu’en haut de la plage, et descendent, descendent, laissant une étendue de sable mouillé qui semble toucher l’horizon. Généralement, le temps est mitigé, le ciel et les tourments de la mer se confondant. Lumière diffuse, flottant sur l’eau.

 

Il m’est arrivé (souvent, à moins que ce ne soit juste longtemps…) de douter au point de me demander si la vie valait la peine d’être vécue. Ce temps est révolu. Quelque chose s’est résorbé, cicatrisé et m’a peu à peu redonné le goût de vivre. Cela s’est produit dans la parole, c’est une chose sûre. En parlant, en écrivant, en lisant aussi. On dirait une invisible métamorphose. Elle se produit encore, un peu chaque jour.

 

Digues. Ecrire. J’ai écrit comme on construit des digues et des barrages qui permettent de construire ce que l’on veut construire. Mis les mots bout à bout, presque un à un, articulé le tout. Je ne sais pas si j’en verrai le bout, si je parviendrai à ce que je souhaite, mais je continue…S’en remettre aux belles lunes et se méfier des soleils trop crus et trop chauds, sans se laisser dériver trop loin de soi…de nous…éviter de se figer dans telle ou telle position…Continuer à se mouvoir par et dans le langage, sans oublier le reste…

 

Etre en soi sans s’y enfermer et ouvrir les yeux sans forcément se brûler, ni se protéger outre mesure. Continuer à écrire, à vivre, tout simplement. Prendre la vie à pleines mains comme le sable…

 

…..

 

Ceci dit,  je ne me baigne qu’à marée haute. Encore faut-il qu’il n’y ait pas trop de vent.

 

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