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Louise, l'atelier
8 février 2007

Vivre

Ce n'est pas toujours si simple, quoi qu'on en dise, même avec un désir fou de vivre. A moins que ce ne soit justement cette "folie" de vivre qui le (le désir) ou la (la vie) complique, comme par essence... Mais comment vivre autrement que "fou" de vie ? La question ne manifeste pas que d'un enthousiasme (assez certain cependant) à l'idée de vivre, mais veut aussi témoigner de la difficulté qu'il y a à le faire dès que l'on ne se contente pas d'être en vie. La question serait donc plutôt "comment vivre ?" et l'on peut sans doute déjà s'estimer heureux lorsqu'on a la possibilité de se la poser, me semble-t-il. Cela veut dire qu'un choix, même limité, s'offre à nous, ce qui, quoi qu'on en dise encore, n'est pas toujours donné à tout le monde. Ce qu'il est parfois difficile de déterminer est ce qui est à l'origine des choix que nous faisons : nous-mêmes ? dans la mesure où nous sommes des personnes capables de faire des choix, justement, d'assumer ces choix et leurs conséquences, quelles qu'elles soient ; ce qui nous a fait(s), ce qui nous détermine, nous a fait ce que nous sommes ? car aussi forts et "tétus" que nous soyons, nous ne sommes pas les maîtres absolus de nos destins ; les autres ? c'est-à-dire le fruit de nos rencontres, mais aussi des entraves, plus ou moins graves que nous rencontrons dans la réalisation de nos désirs, que ces entraves fassent partie de notre histoire personnelle ou de l'histoire collective...Dieu ? que nous soyons croyants ou non, ce en quoi nous croyons (ou non) est aussi une part de ce qui définit, nous "fait", nous (dé)construit...alors, un peu de tout cela, très certainement. Intime1_copie Cependant, et ces situations de crise font réfléchir, il peut arriver que ce qui prédomine dans nos vies soit un sentiment d'échec. Ou l'échec (et il faut se demander ce qui est de l'ordre de l'échec et ce qui est de celui du "sentiment" d'échec, arriver à faire la part des choses). Il peut arriver que nous soyons dominés par une telle négativité, à notre insu, que nous nous mettions nous-mêmes en situation d'échec. Reste à savoir sur quoi nous pouvons avoir prise, ce qui nous "appartient" et ce qui est extérieur à nous. Il arrive que certaines personnes ne résistent pas à une telle pression et meurent. Il arrive que certaines personnes réussissent à échapper suffisamment à cette pression pour reconstruire leur vie. Mais qui est "nous", "je" ? de quel côté sommes-nous ? De ceux qui subissons, ou "dominons" ces phases violentes, de ceux qui cherchons à les dénouer ? Qui sommes-nous face au(x) désastre(s) que nous pouvons subir et face à ceux dont nous sommes témoins ? Se positionner est parfois difficile, voire terrible. Ne pas le faire sans doute plus confortable, parfois impardonnable. En ce qui me concerne, ce sont les mots qui ne me laissent jamais tranquille.
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