13 février 2007
Théâtre
Théâtre des ombres, théâtre du monde, théâtre. Coulisses, sombres et mystérieuses, éclairées de lucioles. Scène : pleine lumière tamisant pourtant le feu de ceux qui s'y trouvent pour le rendre supportable et visible aux spectateurs.
Ou bien brouiller les cartes, faire des coulisses la scène et ainsi avancer, jouer, interpréter, être, danser, montrer, parler, mimer. Se frayer un chemin vers l'inconnu.
Sentir l'odeur si particulière des théâtres, voyager de théâtre en théâtre à travers les monde, inscrire ses propres trajectoires, les croisements, les rencontres dans ces espaces-lieux où se mêlent ainsi l'intime et ce qui est public, offert, lieux où se jouent et rejouent sans cesse ce qui ne peut plus l'être, peut l'être, ne l'a pas été
pour être à nouveau, comme lavés de ce qui nous encombre
Et montrer
à nouveau, ce qui se tend en nous vers d'autres
recréant des horizons lumineux et vibrants, au plus près de la peau et des nerfs
Les sculptant dans la tourbe des corps
Annonçant
Les métamorphoses de matières chair en
Sons articulés
à la lenteur grave
des regards
aux pupilles incandescentes.
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